•  Les formes et les contours se dissipèrent dans un brouillard épais et opaque. Le soleil couchant perçait à peine à travers les nuages. L’obscurité l’absorba peu à peu et il se retrouva seul, coupé du monde au cœur du néant, dans le noir absolu. Libéré de la pesanteur il flottait hors de l’espace et du temps, en position fœtale les genoux remontés contre la poitrine. Glaciale son enveloppe charnelle lui pesait : il ferma les yeux et s’imagina qu’il était un oiseau, tel l’albatros sans attaches qui sillonne les cieux mais jamais ne se pose. Mais soudain ce doux rêve vola en éclats aspiré par l’abîme impénétrable qui s’ouvrit sous ses pieds : tel Icare déchu, il tomba encore et encore dans une chute sans fin…   
    Depuis les profondeurs des abysses quelque chose étincelait comme une pierre précieuse. Il accueillit à bras ouverts cette timide lueur d’espoir comme son ultime rédemption. Un vent doux comme une plume se leva et le porta dans ses bras invisibles loin des abysses. Le visage baigné de lumière, il s’offrit tout entier à la torpeur qui envahissait ses membres Une voix lui parvenait de loin comme si les sons résonnaient derrière une vitre. Une larme cristalline oscilla le long de sa joue, solitaire vagabonde. 
    - Esther… murmura t il dans son sommeil.

    Tout se découpait en noir et blanc autour de lui. Le noir de la nuit. Le blanc laiteux de la pleine lune. Le noir d’un lieu plongé dans l’obscurité. Le blanc des murs d’une chambre d’hôpital. ; Il perçut le monde sous un nouveau jour tandis que sa vision encore floue faisait la mise au point. Déboussolé il  lui suffit néanmoins d’un regard circulaire pour analyser d’un coup d’œil sa situation actuelle. Mais il lui aurait été bien impossible de déterminer quand, pourquoi et comment il s’était retrouvé alité dans un lit d’hôpital le corps bardé de perfusions et d’électrodes Une heure du matin à l’horloge en face de lui, unique ornement du mur ascète de sa demeure temporaire. Les paupières lourdes il se coula dans un profond sommeil sans rêves.   
    A l’aube les premiers rayons du soleil le réveillèrent alors que le ciel se teintait encore de bleu outremer et d’orange vermillon. Il se redressa et appuya sur l’interrupteur de la veilleuse au dessus de lui. La petite lampe murale dispensait une lumière laiteuse et blafarde mais cela le ramena à la réalité : il réalisa qu’il n’avait pas rêvé et qu’il se trouvait effectivement à l’hôpital. Il sollicitait encore trop longtemps ses muscles et se rallongea. Il tenta de remettre ses idées en ordre pour comprendre ce qui lui était arrivé. Il se souvenait avoir parlé avec Louise la veille au soir vers dix neuf heures, l’avoir quittée devant le porche du lycée puis avoir cherché une station de bus le long du boulevard. Après plus rien. Il retourna sa mémoire sens dessus dessous pour trouver un indice mais rien ne lui revint à l’esprit. Soudain la porte coulissa l’interrompant dans son monologue intérieur. Il fut à peine surpris de voir sa mère apparaître dans l’embrasure une tasse de café tiède et une pomme à la main. 
    - Dieu soit loué, tu es réveillé ! Comment te sens tu ? elle s’enquit avec douceur. 
    - Bien je suppose si je suis sain et sauf, mais qu’est ce qui m’est arrivé ? Je ne me souviens de rien, il répondit honnêtement. 
    Sa mère hésita à répondre. C’était aussi bien si sa mémoire avait déjà oublié cet épisode traumatisant. Néanmoins il  était impossible de nier en bloc tout ce qui s’était produit la nuit précédente. 
    - C’est un peu délicat à expliquer mais je vais essayer de tout reconstituer depuis le début sans prendre de détours. Lorsque le téléphone a sonné vers vingt heure je venais à peine de finir la préparation du dîner et je m’apprêtais à t’appeler pour te passer un savon mémorable. Mais ce n’était pas toi au bout du fil lorsque j’ai décroché. C’était ta camarade de classe, Louise de Servian, dont tu m’avais parlé un peu plus tôt dans la soirée. Elle voulait savoir si tu étais bien rentré puisqu’elle n’avait pas pu te joindre directement et je lui ai répondu que non. Je n’ai pas réalisé sur le moment qu’il t’était peut être arrivé quelque chose de grave… 
    Sa voix faiblit car les faits devenaient à partir de là difficiles et douloureux à verbaliser. Cependant elle prit son courage à deux mains et continua son récit : 
    - … Elle m’a confié qu’elle avait eu un mauvais pressentiment qui l’avait taraudée tout le chemin jusqu’à chez elle et qu’elle s’était sentie coupable de t’avoir abandonné. Je l’ai rassurée en lui demandant de ne pas s’inquiéter et en promettant que tu la rappellerais dès ton retour puis j’ai raccroché. Il était vingt heures quinze. J’ai mis la table, j’ai fait réchauffer le dîner et j’ai attendu en lisant un magazine. Les minutes ont passé lentement puis les heures. Je t’ai appelé plusieurs fois et tu ne répondais pas. Les sonneries qui s’égrenaient interminablement sont devenus une berceuse effrayante qui m’a tenue en apnée jusqu’à ce que quelqu’un décroche. Mon soulagement a été bref car ce n’était pas ta voix. Tu devines la suite, n’est ce pas ? Nathanaël acquiesça en silence et esquissa un pâle sourire : 
    - Mais l’essentiel est que je sois vivant. C’est tout ce qui compte… 
    - Mais qu’est qui t’a pris ?! Tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne te drogues pas alors explique toi ! Cria sa mère, lui coupant la parole. 
    - Maman s’il te plaît, on est dans un hôpital ! Je ne pourrais pas trop expliquer ce qui s’est passé mais tout ce que je sais, c’est que le monde m’a soudain paru différent et que ma perception des choses et des couleurs a été chamboulée, entre rêve et réalité. - En l’état actuel des choses, reviens sur terre. C’est la première fois que cela t’arrive ? - Je ne sais pas. C’est un phénomène inexplicable sur lequel je n’ai aucun contrôle. Je serais incapable de décrire le sentiment de plénitude que j’ai ressenti avec des mots. Sa mère haussa les épaules et posa sur le meuble de chevet le café et le fruit qui lui tiendraient office de petit déjeuner : 
    - Prends ton petit déjeuner cela va te faire du bien. Repose toi autant que tu en auras besoin, je téléphonerais à Louise pour qu’elle vienne te porter tes devoirs après les cours. 
    Elle l’embrassa sur le front et remit en place ses couvertures : 
    - Tu es mon seul enfant, je ne veux pas te perdre. 
    Elle éteignit la veilleuse et quitta discrètement la pièce. Derrière ses paupières closes Nathanaël entrevit l’image flottante d’un paysage nocturne incertain dessiné en clair obscur par des lueurs orangées en mouvement. N’était ce qu’un rêve  ou une seconde réalité qu’il lui fallait apprivoiser ?


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  • Il entra et monta sur l’estrade. D’allure sportive il était privilégié par la nature. Mi longs ses cheveux châtain doré retombaient le long de ses épaules. Ses yeux gris-verts scrutaient froidement l’assemblée comme s’ils cherchaient quelqu’un. 
    - Avant tout je tiens à vous remercier pour avoir accepté de m’accueillir dans votre classe Madame Rosenberg, c’est un honneur de vous rencontrer. 
    « Il en fait un peu trop là » pensa Louise en son for intérieur. 
    - Vous manquez à tous vos devoirs de courtoisie Mademoiselle de Servian, commenta Madame Rosenberg. 
    - Ah… désolée, fit la jeune fille en se levant le visage en feu. Au nom de toute la terminale ES a je te souhaite la bienvenue. Comment t’appelles tu ? 
    Le nouveau la dévisagea de la tête aux pieds et esquissa un sourire : 
    - Mes hommages mademoiselle la déléguée, je suis Nathanaël Lambert. Vous pouvez m’appeler Nat ou Nathan par commodité. 
    Louise blêmit. « Lambert » : ce nom lui semblait familier mais elle n’aurait su dire pourquoi. Toutefois elle se ressaisit par politesse et se composa un sourire jovial :
    - Enchantée Nathanaël. Je m’appelle Louise de Servian et je ferais en sorte que ton année parmi nous se passe au mieux. Si tu as des questions ou des incompréhensions n’hésite pas à m’en faire part, je serais toujours prête à t’aider. Au fait il faut que tu me donnes tes coordonnées pour que je les inscrive dans la liste de contacts de la classe.… Pourquoi tu me regardes bizarrement ? 
    - Je suis à la recherche d’une certaine Esther Lambert. 
    A l’énonciation de ce nom le cœur de Louise manqua un battement comme si elle avait reçu un coup de poing dans le ventre. Les yeux mi clos elle se remémora l’image de la jeune fille aux cheveux d’argent qui hantait ses rêves et réalisa qu’elle pourrait être Esther Lambert. Sa conscience s’évapora comme un lambeau de brouillard.  
    Louise cligna des yeux, aveuglée par la lumière qui se déversait autour d’elle dans toutes les directions. A la pendule de l’infirmerie il était dix huit heures. Sa vision était encore floue mais elle distinguait des visages autour d’elle. A sa droite Madame Rosenberg qui lisait un traité de mathématiques. A sa gauche… Nathanaël qui lui portait un regard bienveillant. Elle se massa les tempes pour soulager une migraine en passe de s’emparer de son crâne et se redressa sur son séant : 
    - Qu’est ce qui s’est passé ? demanda-t-elle. 
    Nathanaël baissa les yeux et attendit que Madame Rosenberg parle la première : 
    - Vous vous êtes évanouie, déclara sèchement celle ci. Qu’est ce qui vous arrive ? Vous qui étiez une élève exemplaire et épanouie auparavant … 
    - Navrée, je ne le sais pas moi-même. 
    - Si vous ne vous sentez pas bien dans votre peau la psychologue scolaire est là pour vous épauler. 
    Louise haussa les épaules et observa Nathanaël à la dérobée. Depuis son réveil il se comportait bizarrement, muré dans le silence. Elle voulut en savoir plus sur la dénommée Esther qu’il avait évoqué mais il ne lui en laissa pas l’occasion en se levant pour partir. Elle voulut le retenir mais il quitta précipitamment l’infirmerie.  
    Une fois dehors Nathanaël alluma son téléphone et composa le numéro de sa mère. Elle décrocha à la première sonnerie : 
    - Bonsoir mon trésor. Alors comment s’est passée ta première journée ? 
    Nathanaël déglutit ne sachant que répondre : 
    - Pourquoi m’as tu inscrit dans un lycée de bourges ? Clairement je n’ai pas ma place là bas ! S’ils découvrent que je ne suis pas de leur milieu qui sait si je ne deviendrais pas leur sujet de moquerie favori. 
    - Contente toi de faire de ton mieux pour l’instant. As tu déjà fait de nouvelles rencontres ? 
    - J’ai fait connaissance avec une fille, la déléguée de classe en fait. 
    - C’est un bon début, tu as pensé à lui demander ses coordonnées ? 
    - Elle s’appelle Louise de Servian. Elle doit probablement habiter dans le 16e. - Tu ne  peux pas savoir si tu ne lui as pas demandé. 
    - Elle est sympathique mais aussi un peu étrange donc je n’ose pas l’aborder davantage. 
    - Ne sois pas timide voyons ! Si aucun de vous ne fait le premier pas vous aurez sûrement des regrets plus tard. 
    Nathanaël avala sa salive et regarda autour de lui pour s’assurer que personne ne l’épiait : - Là n’est pas le cœur de la question. Elle est de santé fragile et semble ne pas avoir eu une enfance facile et toute tracée… Je vais te laisser la voilà qui sort avec la prof principale. A tout à l’heure. 
    - Sois à la maison avant vingt heures pour le dîner, à tout à l’heure. 
    Nathanaël confirma et raccrocha. Madame Rosenberg marcha jusqu’à lui : 
    - Vous transmettrez mes respects à votre mère j’aimerais m’entretenir en privé avec elle. Mes disponibilités seront les siennes. 
    - Je n’y manquerais pas, répondit le jeune homme avec courtoisie. 
    Il s’apprêtait à partir en lui souhaitant une agréable soirée lorsque Madame Rosenberg ajouta : 
    - Par ailleurs, auriez vous l’obligeance de raccompagner Mademoiselle de Servian chez elle ? 
    - Euh… bien sûr mais … 
    Madame Rosenberg considéra cette réponse abstraite comme un oui et s’éclipsa. La situation devint embarrassante pour Nathanaël qui se retrouva seul en compagnie de Louise devant le proche du lycée. 
    - Je ne t’y oblige pas si tu habites à l’autre bout de Paris Nathanaël, proposa Louise avec un sourire. 
    - Madame Rosenberg a raison, s’il t’arrivait quelque chose … 
    - Ne t’en fais pas, tout ira bien. J’habite seulement à quelques stations de métro d’ici. Nathanaël acquiesça mollement : la nuit commençait à tomber et il sentit une angoisse sourde poindre en lui comme si quelque chose de grave allait se produire sous peu. Louise alluma une cigarette en l’étudiant longuement du regard : 
    - Qui est Esther ? osa t-elle lui demander en tirant une bouffée. 
    - C’est une histoire qui serait invraisemblablement longue et compliquée à expliquer entre deux trottoirs. Je ne voudrais pas te voir impliquée dans mes problèmes. 
    -  Tes problèmes sont mes problèmes. 
    - Ne dis pas ça, on se connaît à peine. Tu ne sais pas de quoi tu parles … 
    - Je suppose que oui mais je sens qu’on est plus ou moins liés par un secret. Du moins c’est l’impression que tu me donnes. 
    - Admettons, fit Nathanaël avec une moue dubitative. Bref… Si tu ne cours aucun danger alors je devrais y aller, à demain. 
    - Oui tu peux rentrer chez toi sans inquiétude, à demain. 
    Ils se séparèrent à l’angle du boulevard en prenant des directions opposées.  

    Les réverbères s’allumèrent un à un au fur et à mesure où Nathanaël marchait le long du boulevard projetant à intervalles réguliers des ombres rectilignes le long de la chaussée. Les façades des immeubles s’esquissaient en demi teintes dans le clair obscur ambiant projetant le tracé frémissant de quelques feuilles de platanes égarés en ombre chinoise. Mi octobre la nuit était exceptionnellement douce. Une certaine magie émanait de cette atmosphère à la fois étrange et voluptueuse. Nathanaël se sentait flotter en apesanteur, comme si ses pieds effleuraient à peine le sol. Devenue chatoyante la lumière des réverbères embellissait chaque recoin, même les plus obscurs et les plus mystérieux. Dans un état second Nathanaël ne réalisa pas qu’il continuait à marcher, tout droit, tout seul, sans s’arrêter, sans savoir où il allait. Cet état de grâce dura cinq minutes. Il se figea lorsqu’il réalisa qu’il s’était perdu,  au milieu de nulle part.


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  • «La nuit noire rend fantomatiques les formes et les contours des arbres décharnés. La lune est encore haute et baigne la canopée d’une lumière laiteuse. Le silence est total mis à part le craquement sec des feuilles mortes qui tourbillonnent au gré des caprices du vent. Pieds nus une jeune fille aux cheveux d’argent court à perdre haleine au cœur de la forêt dont l’obscurité estompe les couleurs et les ombres en une seule entité floue et gigantesque. Elle se dissimule derrière un chêne centenaire pour reprendre son souffle. Elle doit fuir, peu importe le lieu pourvu que personne ne la retrouve… »

      -Mademoiselle de Servian !  Louise se réveilla en sursaut, le dos trempé de sueur. Elle réalisa que tous ses camarades la fixaient avec inquiétude. Des gloussements fusèrent. Elle leva les yeux vers Madame Rosenberg sa professeure de maths qui la toisait avec condescendance, les bras croisés : 
    - Excusez moi Madame je… 
    - Vous n’êtes pas excusable pour ce manquement latent à vos devoirs de déléguée de classe Louise. En tant que telle vous représentez la terminale ES a dans son entièreté et la moindre des obligations qui vous incombent est de montrer l’exemple. 
    Louise poussa discrètement un imperceptible soupir las : elle ne pouvait pas nier qu’elle rêvassait quelques minutes auparavant mais cela se produisait la plupart du temps contre son gré dans des situations relativement embarrassantes. Au beau milieu d’un devoir surveillé d’économie qui était pourtant sa matière de prédilection. Pas plus tard que la veille lorsqu’elle s’était évanouie dans le métro. Quand elle était en pleine conversation avec Charles son futur fiancé le fils d’un riche aristocrate dans les élégantes réceptions que donnaient ses parents chaque mois. 
    - Nous allons accueillir un nouvel élève et j’attends beaucoup de vous pour ne pas ternir à ses yeux l’image de notre cher lycée. Il devrait arriver d’une minute à l’autre à présent.  Tous les regards se focalisèrent sur la porte vitrée de la salle de cours. Les trente futurs bacheliers de la terminale ES a s’astreignirent à attendre la venue du nouvel élève dans un silence religieux.  Des bruits de pas feutrés résonnèrent dans le couloir.  Des mumures parcoururent l'assemblée: 
    « Je suis sûre qu’il ferait un bon parti » 
    « Pourvu que ses parents soient fortunés » 
    « Je suis curieuse de savoir là où il étudiait auparavant » 
    Le bruit de pas se rapprocha et finalement la porte coulissa. 
    - Bonjour, êtes vous Madame Rosenberg? prononça une voix aux intonations délicates. 
    - Elle même en effet. Vous devez être le nouvel élève, bienvenue parmi nous.


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  • En 2016, rénovation!

    Il semblerait que ces contrées reculées prennent la poussière, il est temps de faire un grand ménage de printemps!

    Tout d'abord, je dois l'avouer par souci d'honnêteté, depuis un certain temps le blog n'est plus mis à jour comme auparavant et me sert de grenier comme cette bonne vieille boîte à souvenirs qui traine généralement dans un coin de la remise.
    Ceci dit, je n'abandonne pas tout espoir de le rendre de nouveau actif comme à ses premiers jours, le grand enfant fêtant ses 8 ans d'existence en décembre de cette année: nostalgie quand tu nous tiens!

    Oui car la plupart des projets entreposés ici et là sont, disons le en "réécriture" pour ne pas dire abandonnés, suspendus car je n'ai pas trouvé l'inspiration ni pour les continuer à un moment donné, ni pour les réécrire faute de temps. Je ne les supprimerais pas pour autant car ils me tiennent à coeur pour diverses raisons.
    J'ai mûri, changé de style et je pense que certains ne correspondent plus à mes préoccupations. Mais il y a un début à tout et je ne regrette pas d'avoir pris le temps de chercher mon style pour devenir celle que je suis aujourd'hui.

    Trêve de longs discours (si vous lisez encore ce post, bravo pour votre patience! ^^) passons à une question cruciale: l'avenir de ce blog!
    Comme expliqué en détails ci-dessus, je ne vais pas le remiser à la cave, ou du moins, il reprendra une activité normale au fur et à mesure. Depuis le transfert vers Eklablog, je me suis contentée de lui refaire une beauté afin de réorganiser la mise en page et les menus pour une expérience de navigation agréable.
    Mais surtout, je compte publier de nouveaux contenus courant 2016. Moi et la gestion du temps ça fait deux, néanmoins je vais tenter dans la mesure du possible d'être davantage présente: entre mes études et mes autres projets littéraires, je suis très occupée. Je ne vous en dis pas plus pour l'instant mais attendez vous à voir mes expérimentations fleurir très bientôt j'espère!

    En effet ce blog, que je considère comme mon laboratoire littéraire, servira désormais à tester de nouveaux genres et de nouvelles formes stylistiques dans la mesure de mes moyens et du temps que j'ai à y consacrer. En attendant je vous invite à aller découvrir mes travaux en cours les plus récents:

    A comme Arobase

    Dystopian Symphony

    When the birds stopped chirping

    Affaire à suivre, à bientôt!


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